Impact économique des canicules: L'Afrique centrale doit se préparer aux défis de la chaleur extrême

Les canicules menacent la productivité économique mondiale

Dans un contexte où la République Démocratique du Congo fait face à de nombreux défis économiques, une nouvelle menace se profile à l'horizon : l'impact des chaleurs extrêmes sur la productivité économique. Selon plusieurs études récentes, dont un rapport majeur de la Banque mondiale, les canicules représentent un risque croissant pour l'économie mondiale.

Des pertes économiques significatives

La Banque mondiale prévoit une réduction du PIB annuel d'environ 2,5% d'ici 2050 dans les régions les plus touchées. Cette projection, bien que focalisée sur l'Europe et l'Asie centrale, souligne l'urgence pour les nations africaines de se préparer à ces défis climatiques.

Les secteurs économiques les plus vulnérables sont précisément ceux qui constituent l'épine dorsale de notre économie nationale :

• L'agriculture, secteur vital pour la RDC
• La construction
• Le transport
• Le tourisme

Impact sur la productivité du travail

Les recherches scientifiques démontrent que la température optimale pour le travail se situe autour de 24 degrés. Au-delà de ce seuil, chaque degré supplémentaire entraîne une baisse de productivité de 1,5%.

Dans des conditions de chaleur extrême, on observe un véritable effondrement de la productivité, un phénomène qui pourrait affecter significativement notre développement économique national.

Nécessité d'une réponse nationale

Face à ces constats, il devient impératif pour la RDC de développer des stratégies d'adaptation climatique tout en poursuivant ses objectifs de développement économique. Cette situation appelle à une mobilisation des ressources nationales et à une planification stratégique pour protéger notre force de travail.