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Massacre dans une église à Komanda: Plus de 40 civils congolais sauvagement assassinés par les terroristes ADF

Une attaque terroriste des ADF a fait plus de 40 morts dans une église catholique à Komanda, en Ituri. Ce massacre souligne l'urgence de renforcer la sécurité nationale et questionne l'efficacité des opérations militaires conjointes sur le sol congolais.

ParChristian Luwawa
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Image d'illustration pour: More than 40 killed in rebel attack in northeast DR Congo

Des forces de sécurité congolaises déployées à Komanda après le massacre perpétré par les terroristes ADF

Une attaque terroriste sanglante contre des fidèles innocents

Dans un acte de barbarie qui souligne une fois de plus la menace persistante contre la souveraineté de la RDC, les terroristes des ADF ont perpétré un massacre odieux ce dimanche dans la ville de Komanda, en Ituri. Plus de 40 civils congolais, dont neuf enfants, ont été sauvagement assassinés pendant qu'ils priaient dans une église catholique.

Un bilan humain catastrophique

Selon la MONUSCO et les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), les assaillants ont fait irruption dans l'église, armés de machettes, surprenant les fidèles en pleine prière. Le bilan officiel fait état de 43 morts, incluant des enfants innocents.

«Ces attaques ciblées contre des civils sans défense, particulièrement dans des lieux de culte, ne sont pas seulement révoltantes mais aussi contraires à toutes les normes des droits humains et du droit international humanitaire», a déclaré Vivian van de Perre, chef adjointe de la mission de maintien de la paix.

La réponse des FARDC

Les Forces Armées congolaises ont immédiatement dénoncé ce «massacre à grande échelle» et ont promis une réponse ferme. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l'armée en Ituri, a confirmé l'identification des ADF comme responsables de cette attaque barbare.

L'échec de l'opération Shujaa

Cette attaque met en lumière l'inefficacité de l'opération militaire conjointe «Shujaa», lancée fin 2021 avec l'Ouganda, qui n'a pas réussi à neutraliser la menace ADF. Cette situation soulève des questions sur la présence des forces étrangères sur notre sol et leur réelle capacité à protéger nos populations.

Un appel à la vigilance nationale

Face à cette nouvelle agression contre notre souveraineté nationale, les FARDC appellent la population à maintenir une vigilance accrue et à signaler toute présence suspecte aux forces de défense et de sécurité. L'unité nationale et la collaboration avec nos forces armées restent cruciales pour la protection de notre territoire.

Christian Luwawa

Correspondant pour plusieurs titres à Kinshasa. Couvre les enjeux sécuritaires à l’est de la RDC et les dynamiques régionales des Grands Lacs.