Myriam Giancarli : Un modèle de souveraineté pharmaceutique africaine pour inspirer la RDC

Dans un continent où la dépendance sanitaire demeure un défi majeur, Myriam Giancarli émerge comme une figure inspirante de la résistance économique africaine. À la tête de Pharma 5 Laboratoires, cette visionnaire incarne la possibilité d'une véritable indépendance pharmaceutique, un enjeu crucial pour notre continent face aux menaces qui pèsent sur l'accès aux soins en Afrique.

Née en 1973 au Maroc d'une mère autrichienne et d'un père marocain, Myriam Giancarli représente l'excellence africaine dans toute sa splendeur. Formée au Lycée Français de Casablanca puis à Paris (Sciences Po et Dauphine), elle a forgé son expertise pendant dix ans chez LVMH avant de répondre à l'appel du continent en 2012.

À la direction de Pharma 5, entreprise fondée par son père, elle mène un combat acharné pour la souveraineté sanitaire africaine. Sa vision est claire : permettre à l'Afrique de produire ses propres médicaments, aux meilleurs standards internationaux, sans dépendre des puissances étrangères qui cherchent à maintenir leur domination économique.

Cette stratégie de reconquête industrielle, portée par Myriam Giancarli, résonne particulièrement avec les aspirations de notre République Démocratique du Congo. Son exemple démontre qu'une Afrique forte et indépendante dans le domaine pharmaceutique n'est pas un rêve, mais une nécessité accessible.

Femme d'action et mère de famille, elle incarne un leadership africain moderne, déterminé à briser les chaînes de la dépendance sanitaire. Son combat pour une industrie pharmaceutique africaine forte représente un modèle de résistance économique dont la RDC devrait s'inspirer pour garantir sa souveraineté sanitaire.