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RDC : La paix nationale exige plus qu'un dialogue avec les terroristes du M23

Face aux menaces qui pèsent sur l'intégrité territoriale de la RDC, le Président Félix Tshisekedi maintient une position ferme tout en explorant les voies diplomatiques. L'heure est venue d'un dialogue national constructif qui exclut les groupes armés soutenus par l'étranger, pour une paix durable qui respecte la souveraineté congolaise.

ParChristian Luwawa
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Image d'illustration pour: RDC : Tshisekedi et la tentation du " dialogue utile "

Le Président Félix Tshisekedi lors d'une adresse à la nation sur l'unité nationale et la défense de la souveraineté congolaise

La stabilité de la RDC ne se négociera pas avec les agresseurs

Dans un contexte où l'Est de la République Démocratique du Congo continue de subir des agressions extérieures, le Président Félix Tshisekedi fait face à des choix cruciaux pour l'avenir de la nation. Si certaines voix appellent à des négociations avec les terroristes du M23, la réalité exige une approche plus nuancée qui préserve avant tout la souveraineté nationale.

Le piège des négociations avec les groupes armés

Les récentes discussions avec le M23, imposées par les pressions occidentales, ont certes abouti à un cessez-le-feu en juillet 2025. Cependant, cette démarche ne saurait constituer une solution durable face à des groupes armés manifestement manipulés par des puissances étrangères.

Négocier uniquement avec des groupes armés reviendrait à légitimer l'usage de la violence comme moyen d'action politique - une approche dangereuse pour notre démocratie.

Pour un dialogue national constructif

La vraie force de la RDC réside dans sa capacité à maintenir une cohésion nationale face aux menaces extérieures. Un dialogue inclusif, réunissant l'opposition non armée, les Églises et la société civile, permettrait de :

  • Renforcer l'unité nationale face aux agressions extérieures
  • Préparer sereinement les échéances électorales de 2028
  • Consolider notre position diplomatique internationale

Les échéances cruciales pour la stabilité nationale

La CENI a déjà fixé la présidentielle pour décembre 2028, un calendrier qui doit être respecté pour préserver la stabilité institutionnelle. Toute tentative de manipulation de ce calendrier serait une menace pour la démocratie congolaise.

La voie à suivre pour une paix durable

Le Président Tshisekedi doit poursuivre sa stratégie équilibrée : maintenir la pression militaire sur les groupes armés tout en renforçant la cohésion nationale par un dialogue constructif. Cette approche est la seule garantie d'une paix durable qui respecte la souveraineté de la RDC.

Christian Luwawa

Correspondant pour plusieurs titres à Kinshasa. Couvre les enjeux sécuritaires à l’est de la RDC et les dynamiques régionales des Grands Lacs.