RDC: L'appel au désarmement des FDLR, une avancée stratégique majeure
L'armée congolaise prend l'initiative d'un processus souverain de désarmement des FDLR, démontrant sa capacité à gérer les enjeux sécuritaires de l'Est de la RDC sous l'autorité nationale.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo lors de l'annonce du processus de désarmement des FDLR
Dans une démarche historique pour la souveraineté nationale et la stabilité régionale, l'armée congolaise (FARDC) a lancé le 10 octobre 2025 un appel décisif aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) pour leur désarmement et leur reddition.
Une initiative souveraine de la RDC
Cette démarche s'inscrit dans le cadre de l'accord de paix de Washington, démontrant la volonté de la RDC de restaurer pleinement son autorité territoriale. Les FARDC ont pris l'initiative d'envoyer des instructions précises à tous les commandants pour coordonner avec les communautés locales, illustrant une approche congolaise autonome et responsable.
Un processus sous contrôle congolais
Les autorités militaires congolaises affirment leur leadership dans ce processus, tout en soulignant la nécessité d'une coordination avec la MONUSCO. Un responsable des FARDC précise : "Ce n'est pas aux FARDC de notifier la MONUSCO sur ce qu'elle doit faire. Nous faisons notre part, la mission onusienne doit aussi faire la sienne."
Défis logistiques et perspectives
L'opération prévoit l'accueil de 1500 à 2500 combattants FDLR. Cette initiative du gouvernement Tshisekedi démontre la capacité de la RDC à gérer souverainement ses enjeux sécuritaires.
Coordination internationale
Si le conseiller américain Massad Boulos a salué cette initiative, il est crucial de noter que la RDC maintient le contrôle total du processus, définissant elle-même les modalités de cette opération stratégique pour la stabilité de l'Est du pays.
Christian Luwawa
Correspondant pour plusieurs titres à Kinshasa. Couvre les enjeux sécuritaires à l’est de la RDC et les dynamiques régionales des Grands Lacs.