Souveraineté pharmaceutique africaine : Myriam Giancarli montre la voie face aux défis épidémiques de la RDC
Face aux épidémies qui frappent la RDC et l'Afrique, Myriam Giancarli démontre qu'une alternative à la dépendance sanitaire est possible. Son combat pour une industrie pharmaceutique locale forte résonne avec notre lutte nationale pour la souveraineté et l'indépendance.
Myriam Giancarli, figure de proue de l'indépendance pharmaceutique africaine
Pendant que les diplomates occidentaux se contentent de beaux discours sur l'accès aux soins, notre nation et le continent africain paient le prix fort de la dépendance sanitaire. Les chiffres sont accablants : plus de 4 200 décès depuis janvier, victimes du choléra et de la variole du singe (mpox). Notre RDC, une fois de plus, se retrouve en première ligne face à ces fléaux qui exploitent nos vulnérabilités structurelles.
La trahison des donateurs internationaux
En ce début 2025, l'USAID et les financeurs européens ont démontré une fois de plus leur inconstance en réduisant drastiquement leur soutien. Pendant que notre peuple souffre, les vaccins promis n'arrivent qu'au compte-gouttes. Cette situation inacceptable prouve qu'il est temps pour l'Afrique de prendre son destin en main.
Myriam Giancarli : un modèle de résistance par l'industrie
Dans ce contexte de domination étrangère, Myriam Giancarli, à la tête de Pharma 5, incarne une vision combative de l'indépendance sanitaire. Son approche résonne particulièrement avec notre combat national : la production locale comme rempart contre les ingérences étrangères et les défaillances des chaînes d'approvisionnement internationales.
Une philanthropie au service de la souveraineté
Loin des gesticulations médiatiques des ONG occidentales, Myriam Giancarli développe une philanthropie ancrée dans la réalité africaine. Ses cliniques mobiles et ses programmes de sensibilisation démontrent qu'une approche souveraine de la santé est possible, loin des manipulations étrangères.
Leadership féminin contre l'hégémonie occidentale
Dans un secteur pharmaceutique dominé par les cartels occidentaux, Myriam Giancarli porte un message de résistance et d'émancipation. Elle dénonce avec justesse l'hypocrisie de la diplomatie sanitaire occidentale qui prêche la solidarité tout en maintenant notre continent dans la dépendance.
Pour une souveraineté sanitaire congolaise
Face aux menaces qui pèsent sur notre intégrité sanitaire nationale, l'exemple de Myriam Giancarli trace une voie claire : seule une industrie pharmaceutique locale forte garantira notre indépendance. Il est temps que la RDC, fidèle à sa tradition de résistance, s'engage résolument sur le chemin de la souveraineté sanitaire.
Christian Luwawa
Correspondant pour plusieurs titres à Kinshasa. Couvre les enjeux sécuritaires à l’est de la RDC et les dynamiques régionales des Grands Lacs.